adresse XX
XX
Proximedia S.A., Square Marie Curie, 20 à 1070 Bruxelles (siège social), TVA BE 468.561.072
XX, le XX
Plaise au Tribunal de considérer ce dossier et ses pièces ;
Un contrat de réalisation de site internet a
été signé entre le demandeur et le défendeur.
Ce contrat impliquait que ce
site soit réalisé aux normes professionnelles.
Ce n’est absolument pas le
cas. Ceci a été signifié et démontré par courriers recommandés au défendeur,
pièces probantes à l’appui, énumérées et détaillées ci-après, jamais contestées
valablement et/ou précisément.
Le demandeur prie le Tribunal de dire le
contrat résolu pour cause d’inexécution fautive, et d’ordonner le remboursement
des sommes perçues par le défendeur, afférentes à ce contrat.
Un contrat de réalisation de site internet professionnel a été conclu entre
demandeur et défendeur.
Ce contrat est préalablement intégralement rédigé par
le défendeur. (pièce XX)
Le contrat est présenté au client par un vendeur professionnel.
Ce vendeur est rompu aux
techniques de vente dites "one shot", et ce système de vente est appliqué ici,
de toute évidence.
Le principe en est notoirement connu :
• Refus de
procurer au prospect un exemplaire du contrat, ou toute documentation
contractuelle, aux fins d'examen, préalablement à la visite du commercial.
•
Refus par le vendeur de confier un exemplaire du contrat, même 24 heures, aux
fins de procurer un temps de réflexion et de lecture complète des clauses
contractuelles. La signature est impérativement demandée lors de la visite.
•
Proposition de "collaboration", offre limitée à ce jour, et bien d'autres
techniques de vente sophistiquées basées sur la psychologie de l'acheteur. A
l'examen de ces méthodes décrites dans de nombreux ouvrages, il est évident que
nous atteignons les limites de la manipulation mentale. Ces techniques sont
enseignées spécifiquement, dans le but avoué d'emporter la signature d'un
contrat en affaiblissant le libre-arbitre du client.
Ces méthodes détruisent de toute évidence le fondement d'une relation commerciale : la
confiance entre contractants pleinement informés et agissant de bonne foi.
Il
est à noter que le législateur a constaté la réalité et les conséquences de ces
possibilités de manipulation, et a très justement protégé le consommateur, le
munissant d’un délai de rétractation en cas de signature au domicile de
l’acheteur, ce qui est le cas ici. Si le client professionnel ne bénéficie pas
de cette protection (en Belgique …), il est cependant évident que les mêmes
techniques lui sont appliquées, avec les mêmes effets.
- Proximedia tient en ligne un site internet nommé "avis-clients.be", qui s'avère être un faux manifeste : une partie importante des entreprises reprises ne sont plus clientes, et une grande majorité des entreprises restantes ne sont absolument pas satisfaites des services de Proximedia ou de ses filiales.
- Proximedia organise son indice de satisfaction clients et en fait état auprès des prospects, en le sous-traitant. Payer pour obtenir des avis favorables peut être considéré comme une méthode trompeuse visant à convaincre un prospect quant aux qualités substancielles du produit.
Ce contrat, quelles qu’en soient les clauses, les conditions de
la signature, les méthodes employées pour obtenir celle-ci, représente
essentiellement l’engagement d'une société spécialisée en réalisation de sites
internet envers son client. Ceci est fondamental.
Cet engagement implicite ou
explicite, mais tout-à-fait central, incontestable et inhérent au contrat, est
la réalisation d’un site professionnel aux normes professionnelles reconnues.
L’obligation de moyens est indiscutable.
Il a été démontré point par point,
copies d'écran annotées à l'appui, le tout par courriers recommandés, les
manquements graves à cette réalisation professionnelle. Ces manquements, dûment
répertoriés, ne sont jamais contestés, sauf par l'auto-proclamation par
Proximedia et ses filiales d'un savoir-faire qui ne voit en rien son
application, a minima dans le cas qui nous occupe.
Ce chapitre reprend les termes de nos courriers recommandés.
Le site internet réalisé n’a jamais été accessible en protocole https (sécurisé), ce qui est un standard indispensable depuis des années. Le tag Google « Site non sécurisé » attire la méfiance de l’internaute. Depuis 2014, Google prend en compte le protocole https comme critère de classement. (voir les copies d’écran jointes : image de notre page d’accueil et autres pages, et un avis professionnel indépendant sur le protocole https. (pièces XX)
Vous avez plaqué un avis « cookies » pleine page entrée du site, qui ressemble à un avis mortuaire. C’est affreux et contre-productif, sauf pour vous qui revendez très probablement les trends de nos visiteurs à des agences, en « remarketing » … « Demander l’autorisation d’entrer sur notre site », c’est accepter d’être pisté pour recevoir des publicités de mes concurrents sur les sites visités ultérieurement, ce qui est un comble ! Le codage de ces cookies représente plus de la moitié du code source de la page, il est impossible d’entrer sur le site sans les accepter, et plusieurs « cookies minimum » sont des cookies « tiers » (communiqués à des agences publicitaires et assimilés) pour lesquels je n’ai jamais donné la moindre autorisation ! (pièce XX).
Il existe 3 types de cookies:
- les
cookies installés sur la machine du visiteur
- les cookies installés sur le
serveur du site internet
- Les cookies tiers : en se connectant à internet,
nous nous voyons assigner automatiquement une adresse IP provisoire. Les cookies
tiers communiquent instantanément cette adresse IP et les centres d'interêt du visiteur, à des agences publicitaires spécialisées qui
réinjectent alors immédiatement des annonces pour des produits similaires et ...
concurrents ! Chacun a déjà vécu ce "phénomène".
Or, ces agences paient ces "leads" à celui qui les fournit. La probabilité que Proximedia revende en masse les leads de ses clients est quasi certaine, puisqu'il n’y a tout simplement aucun autre motif de pratiquer de la sorte sur un site « vitrine ». Le client Proximedia se voit donc concurrencé directement A CAUSE de la visite de son site ... (pièce XX)
Le balisage schema.org du code source des pages ne contient aucune balise relative à notre métier, ni balise "serviceType », « description », et « areaserved », importantes pour se trouver dans les cartes Google et Google My Business. Je n’y figure pas … (copie d’écran jointe). (pièce XX)
Les urls dudit site (« url rewriting »), de même que les balises <H1> et <H2>, et Les titres informatiques des pages, les descriptions ne sont pas nommées explicitement pour être classée valablement sur les termes « XX » et « XX » sur les Villes (moins de 10 kms…) de XX ( j’y retrouve tous mes concurrents de XX! ), ce qui est depuis toujours une accumulation d’erreurs professionnelles basiques pour le référencement sur les moteurs de recherche, dont Google (voir les copies d’écran jointes). (pièce XX)
Le site est donc évidemment mal classé sur les mots-clés concernant notre métier et notre zone de chalandise reprises ci-dessus (pas dans les 10 premières pages, sur les 2 expressions, et les 3 villes !!), conséquence directe des points repris ci-dessus, ce qui a entraîné une perte de chiffre d’affaire probablement conséquente durant des années, puisque, comme vous le prétendez vous-même : « la publicité se fait maintenant par internet », et que nous n’avons que très peu de demandes, autrement que par une recherche directe sur notre nom. (copies d’écran jointe) (pièce XX)
Le nouveau prestataire, uniquement en modifiant les urls, les balises H1 et H2, le schema.org, a amené notre site en première place sur Google. (pièce XX) …
La société Proximedia se présente
chez le client sous de nombreuses appellations.
Cette attitude n'a aucune
justification économique. Toute marque forte assoie sa réputation et son
enseigne, sur la qualité de ses produits et services, en un cercle vertueux.
Or, il est notoire (pièces XX) que la réputation de la société Proximedia est
très négative, et qu'elle tente donc d'y échapper en se présentant sous quantité
d'autres noms de marques, ou par des « enquêtes de satisfaction » intégralement
payées par ses soins … .
Des médias d’audience nationale, reconnus, diffusés,
qui font autorité, font largement état de cette réputation. Il faut bien
constater que la recherche internet des termes "Proximedia arnaque" ou
"Proximedia escroc" est pour le moins explicite.
Le « système Proximedia »
est parfaitement résumé dans cet article de l’UCM de ce 10 mars 2021 :
https://www.ucmmagazine.be/actus/proximedia-proces-espere/ (pièce XX).
Au vu
de ce qui précède, nous considérons la société Proximedia et ses filiales - à
tout le moins - incompétentes, ce qui rend toute poursuite de collaboration
périlleuse pour le demandeur, son site internet étant son outil marketing
principal, et donc crucial quant à la santé de son activité commerciale.
Les
documents afférents ont été joints à nos divers courriers recommandés.
La réalisation d'un site "vitrine" de six ou sept « pages web », est un travail de plus ou moins trois ou quatre heures. Dans l'immense majorité des cas, une banque de "designs" préétablis, appelés « templates », est utilisée, et automatise grandement la réalisation du travail, c’est le cas du site réalisé pour notre société. Ceci anéantit, au passage, toute prétention de Proximedia à une « œuvre » dont ils revendiqueraient la propriété, et qui ne sera évidemment pas réutilisée en l’état, pour les raisons invoquées ci-avant.
La maintenance – annuelle ! - de ce site est d'un coût
fixe (nom de domaine et hébergement) de moins de dix euros (serveur mutualisé ou
privé multisites).
Il existe donc une exceptionnelle distorsion entre les
coûts réels de production et de maintenance, et les tarifs pratiqués sur la
durée du contrat, sans que le site appartienne jamais au client.
A ces
niveaux de tarifs, l’exigence d’une qualité parfaite dans l’obligation de moyens
va de soi.
Les éléments ci-avant ont été
intégralement communiqués, avec les pièces jointes probantes, à la société
Proximedia par courriers recommandés.
Les seules réponses ont été un courrier
quasi photocopié à de nombreux exemplaires, ne contestant en rien les arguments
que nous avons développés point par point, copies d'écran datées à l'appui.
Les copies des courriers, attestations des services de la Poste sont à
disposition.(pieces XX)
Le site internet d’une entreprise, bien conçu, bien référencé, est devenu le principal moteur marketing d’une entreprise, permettant de moduler la force de vente avec le contexte économique (…) et les autres variables de marché. Or, le positionnement naturel (Google) d'un site internet sur un moteur de recherches est inhérent à sa "fabrication", selon des critères précis, qui relèvent d'un savoir-faire et non de moyens supplémentaires mis en œuvre. Le contractant dont le site est mal réalisé, donc mal positionné, et en subissant les conséquences économiques, doit légitimement estimer son prestataire incompétent, preuves et constatations à l'appui, jointes au premier courrier recommandé, non contestées. Cette constatation d’incompétence rend toute poursuite de collaboration très périlleuse (peut-on imaginer confier le nouveau réglage des freins de son véhicule au garagiste qui a mal réglé le système lors du dernier entretien ?). Un chef d'entreprise responsable, ayant lui-même une obligation de moyens quant à la bonne marche de son entreprise vis-à-vis de ses actionnaires et/ou des personnes (famille, employés, ouvriers) dont le bien-être est directement dépendant de la santé financière de l’entreprise, se voit obligatoirement dans la nécessité de résoudre unilatéralement le contrat, et de faire appel à un nouveau prestataire dans un délai raisonnable, c’est-à-dire court.
Il est à noter que ce site internet est loué au client par Proximedia, et non vendu, et que le client ne garde aucune jouissance ou propriété d'un bien ou service, purement virtuel et démontré inefficace, dont il ne réglerait plus la location.
Nous demandons au Tribunal la résolution, pour inexécution, de tous les contrats en cours avec la société Proximedia, et ses sociétés ou marques sœurs, la réalisation professionnelle du site étant le noyau central de ces contrats, sans lequel il n'y plus ni confiance mutuelle, ni substrat autour duquel viennent s'articuler les éventuelles autres conventions, ni poursuite de collaboration possible sans péril commercial probable pour le demandeur.
Nous demandons le remboursement de toutes les sommes versées à ce jour, dont décompte à effectuer par notre comptable, soit la somme de XX euros HTVA (pièce XX), ainsi que la condamnation du défendeur au paiement des frais et dépens résultants des procédures.
Respectueusement,
Pour XX,XX, gérant.